L'Astronome Icaunais

L'Astronome Icaunais

la comète ISON n'a pas survécue à son passage près du Soleil

Au moment de sa découverte, la magnitude apparente de la comète était d'environ 18,8, bien trop faible pour être visible à l'œil nu mais suffisante pour qu'elle soit repérée par de gros télescopes amateurs. Sa luminosité augmente progressivement au fur et à mesure qu'elle approche du Soleil, atteignant déjà par exemple 16,3 en janvier 2013. Elle a commencé à être visible à l'aide de télescopes amateurs au mois d'août 2013. Elle


aurait dû passer au plus près le 26 décembre 2013 à environ 65 millions de kilomètres de la Terre ; si elle ne s'était pas désintégrée (voir la vidéo de la NASA), la période de visibilité se serait étendue jusqu'au milieu du mois de janvier 2014, et les observateurs de l'hémisphère nord auraient été particulièrement bien placés pour l'observer à la fin du mois de décembre 2013.

 

Lorsque la comète atteint son périhélie le 28 novembre 2013, elle est à moins de 1° du Soleil rendant son observation difficile du fait de l'éclat du Soleil. La comète aurait pu devenir ensuite extrêmement brillante si elle était resté intacte et peut-être atteindre une magnitude négative. Le magazine britannique Astronomy Now (en) estimait même qu'elle pourrait brièvement être plus brillante que la pleine Lune. Il est cependant difficile de prédire la luminosité d'une comète, surtout quand celle-ci passe aussi près du Soleil : les forces de marée pourraient entraîner sa dislocation ou, à l'inverse, l'effet de contre-jour pourrait augmenter sa luminosité. Les comètes Kohoutek et C/1999 S4 (en) ont en ce domaine été décevantes.

Toutefois, si la comète ISON avait survécu, elle aurait pu ressembler à la comète McNaught, à la Grande comète de 1680 ou à C/2011 W3 (Lovejoy) (à titre de comparaison, la comète la plus brillante depuis 1910 a été la comète Ikeya–Seki en 1965, avec une magnitude de -10 ). De nombreux médias l'avaient d'ailleurs déjà annoncée comme la « grande comète de 2013 »

 

son n'est plus. Des observations avaient suscité l'espoir que la comète Ison survive à son rendez-vous avec le soleil, mais les astronomes en ont désormais la certitude: ce visiteur céleste, objet d'une immense curiosité scientifique, a disparu corps et âme. 

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Ison était un gros bloc de glaces et de roches, qui a frôlé la surface du soleil au plus près à 1,17 million de kilomètres jeudi vers 18 heures 30, subissant des températures de 2 700 degrés et perdant trois millions de tonnes par seconde. 

"Bien que le moment précis de la fin d'Ison reste incertain, il semble bien qu'elle n'existe plus", a tranché mardi Alex Young, responsable adjoint pour la Science de la division d'héliophysique du centre Goddard de la Nasa


En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/la-comete-ison-est-morte_1304927.html#zzztJVq1fXHId6Qr.99

son n'est plus. Des observations avaient suscité l'espoir que la comète Ison survive à son rendez-vous avec le soleil, mais les astronomes en ont désormais la certitude: ce visiteur céleste, objet d'une immense curiosité scientifique, a disparu corps et âme. 

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Ison était un gros bloc de glaces et de roches, qui a frôlé la surface du soleil au plus près à 1,17 million de kilomètres jeudi vers 18 heures 30, subissant des températures de 2 700 degrés et perdant trois millions de tonnes par seconde. 

"Bien que le moment précis de la fin d'Ison reste incertain, il semble bien qu'elle n'existe plus", a tranché mardi Alex Young, responsable adjoint pour la Science de la division d'héliophysique du centre Goddard de la Nasa

Ison, "un nuage de débris sans noyau"

Si Ison avait survécu, on aurait pu l'observer à l'oeil nu au moment de Noël lorsqu'elle aurait croisé au plus près de notre planète. 

"Tout ce qui reste de la comète c'est un nuage de débris sans noyau", a précisé Alex Young, notant la subsistance "de désaccords quant à la chronologie précise" des derniers moments d'Ison. 

Mais selon les images des satellites d'observation solaire américain et européen, la luminosité de la comète s'est accrue alors qu'elle s'approchait du soleil, atteignant une intensité lumineuse maximum environ douze heures avant de passer au point le plus proche de la surface solaire, la périhélie. 

La luminosité de la comète diminue rapidement

Ensuite, explique l'astronome, la luminosité de Ison a rapidement diminué dans les deux heures suivantes. "Les scientifiques pensent que la comète a cessé de produire de la poussière environ trois heures avant sa périhélie, ce qui a correspondu à la fragmentation de son noyau", et à la fin d'Ison, détaille Alex Young. 

"Cela semble avoir été le moment auquel la comète a été détruite par l'intensité des radiations et de la gravité du soleil. La plus grande partie de sa glace, qui tenait ensemble les éléments de son noyau, a fondu", poursuit-il. "La fragmentation a probablement commencé au moment où la luminosité d'Ison était au maximum." 

Ison passée trop près du soleil

Les astronomes estiment toutefois qu'un "très petit morceau du noyau et des débris ont peut-être survécu à la périhélie", comme l'indiquait jeudi soir des observations. 

Mais à partir du 30 novembre, vers 14 heures 00, "il n'y avait plus aucun signe visible de noyau, seulement un nuage diffus de poussières à travers lequel on pouvait voir les étoiles", souligne Alex Young. 

La majorité des astronomes avaient prédit qu'Ison ne survivrait pas à ce survol rapproché du soleil. "Cette comète n'est pas très solide, elle est formée à 50% ou peut-être 30% de glace d'eau", et la taille du noyau, 1,2 km au maximum, est assez petite par rapport à la moyenne des comètes observées jusqu'à présent, avait expliqué Carey Lisse, expert des comètes au laboratoire de physique appliquée Johns Hopkins. 

Une comète vieille comme le système solaire

Ison a mobilisé la communauté astronomique depuis sa découverte le 21 septembre 2012 par des astronomes russes car elle remonte aux origines du système solaire il y a 4,5 milliards d'années. Elle s'est en effet échappée, il y a environ trois millions d'années, du nuage d'Oort, sorte de "parking" de comètes aux confins du système solaire situé à mi-chemin entre le soleil et la prochaine étoile. 

"C'est une relique de la formation du système solaire", avait dit Carey Lisse, soulignant que les planètes se sont formées avec des comètes qui ont notamment apporté l'eau, d'où la grande importance de ces corps célestes. 

Ison ayant été détectée très loin dans le système solaire, les astronomes ont eu tout le temps de l'observer. 

"L'observation d'Ison avec des instruments depuis le sol et l'espace a été sans précédent, ce qui, nous espérons, nous donnera une meilleure idée de la structure et de la composition des comètes", a précisé l'astronome Alex Young. 

Avec
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son
n'est plus. Des observations avaient suscité l'espoir que la comète Ison survive à son rendez-vous avec le soleil, mais les astronomes en ont désormais la certitude: ce visiteur céleste, objet d'une immense curiosité scientifique, a disparu corps et âme. 

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Ison était un gros bloc de glaces et de roches, qui a frôlé la surface du soleil au plus près à 1,17 million de kilomètres jeudi vers 18 heures 30, subissant des températures de 2 700 degrés et perdant trois millions de tonnes par seconde. 

"Bien que le moment précis de la fin d'Ison reste incertain, il semble bien qu'elle n'existe plus", a tranché mardi Alex Young, responsable adjoint pour la Science de la division d'héliophysique du centre Goddard de la Nasa

Ison, "un nuage de débris sans noyau"

Si Ison avait survécu, on aurait pu l'observer à l'oeil nu au moment de Noël lorsqu'elle aurait croisé au plus près de notre planète. 

"Tout ce qui reste de la comète c'est un nuage de débris sans noyau", a précisé Alex Young, notant la subsistance "de désaccords quant à la chronologie précise" des derniers moments d'Ison. 

Mais selon les images des satellites d'observation solaire américain et européen, la luminosité de la comète s'est accrue alors qu'elle s'approchait du soleil, atteignant une intensité lumineuse maximum environ douze heures avant de passer au point le plus proche de la surface solaire, la périhélie. 

La luminosité de la comète diminue rapidement

Ensuite, explique l'astronome, la luminosité de Ison a rapidement diminué dans les deux heures suivantes. "Les scientifiques pensent que la comète a cessé de produire de la poussière environ trois heures avant sa périhélie, ce qui a correspondu à la fragmentation de son noyau", et à la fin d'Ison, détaille Alex Young. 

"Cela semble avoir été le moment auquel la comète a été détruite par l'intensité des radiations et de la gravité du soleil. La plus grande partie de sa glace, qui tenait ensemble les éléments de son noyau, a fondu", poursuit-il. "La fragmentation a probablement commencé au moment où la luminosité d'Ison était au maximum." 

Ison passée trop près du soleil

Les astronomes estiment toutefois qu'un "très petit morceau du noyau et des débris ont peut-être survécu à la périhélie", comme l'indiquait jeudi soir des observations. 

Mais à partir du 30 novembre, vers 14 heures 00, "il n'y avait plus aucun signe visible de noyau, seulement un nuage diffus de poussières à travers lequel on pouvait voir les étoiles", souligne Alex Young. 

La majorité des astronomes avaient prédit qu'Ison ne survivrait pas à ce survol rapproché du soleil. "Cette comète n'est pas très solide, elle est formée à 50% ou peut-être 30% de glace d'eau", et la taille du noyau, 1,2 km au maximum, est assez petite par rapport à la moyenne des comètes observées jusqu'à présent, avait expliqué Carey Lisse, expert des comètes au laboratoire de physique appliquée Johns Hopkins. 

Une comète vieille comme le système solaire

Ison a mobilisé la communauté astronomique depuis sa découverte le 21 septembre 2012 par des astronomes russes car elle remonte aux origines du système solaire il y a 4,5 milliards d'années. Elle s'est en effet échappée, il y a environ trois millions d'années, du nuage d'Oort, sorte de "parking" de comètes aux confins du système solaire situé à mi-chemin entre le soleil et la prochaine étoile. 

"C'est une relique de la formation du système solaire", avait dit Carey Lisse, soulignant que les planètes se sont formées avec des comètes qui ont notamment apporté l'eau, d'où la grande importance de ces corps célestes. 

Ison ayant été détectée très loin dans le système solaire, les astronomes ont eu tout le temps de l'observer. 

"L'observation d'Ison avec des instruments depuis le sol et l'espace a été sans précédent, ce qui, nous espérons, nous donnera une meilleure idée de la structure et de la composition des comètes", a précisé l'astronome Alex Young. 


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12/12/2013
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