L'Astronome Icaunais

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Missions robotisées


Nouvelle image de Pluton

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Le cœur de Pluton... Vue composite réalisée avec une image du télescope Lorri (pour les détails) et une autre fournie par l'instrument Ralph/MVIC (pour les couleurs), prises le 13 juillet 2015, à 768.000 km. On note cette surface claire, faite de glaces (azote, méthane, monoxyde de carbone...). C'est elle que New Horizons aura survolé ce 14 juillet 2015. On distingue aussi une région sombre, à gauche, appelée « la baleine ». Ce que l'on peut déjà retenir de cette image, c'est la complexité de la géologie de Pluton, avec son relief, ses glaces et ses roches. Mais aussi sa très probable activité météorologique, même si son atmosphère est très peu dense, avec des glaces qui se condensent ou se subliment. Des traces d'impacts pourront aussi raconter un peu de son histoire. Source : www.futura-sciences.com et © Nasa / JHUAPL / SwRI


14/07/2015
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En approche finale de Pluton

 

Pour la toute première fois, la sonde New Horizons à destination de Pluton révèle des détails à la surface de la lointaine planète naine.

Ce cliché a été révélé le 29 avril par les astronomes qui travaillent sur cette mission de la NASA.

Lors de la prise de vue, le vaisseau se situait juste à 100 millions de kilomètres de Pluton. En cumulant 6 jours d'observation du 12 au 18 avril, les scientifiques ont créé une animation visible sur le site de la NASA.

On y voit le satellite Charon en orbite autour de Pluton, ainsi que la rotation de la planète naine.


Des détails avaient déjà été vus depuis la distance de la Terre par le télescope spatial Hubble
, mais ça y est, New Horizons délivre des clichés légèrement plus résolus. Méfiez vous des apparence : les clichés de Hubble avaient été très retravaillés et fortement agrandis. Ils restent néanmoins, moins riches en information : sur une image brute, la planète ne fait que 5 à 6 pixels de large.

La rencontre au plus proche entre New Horizons et Pluton est planifiée pour le 14 juillet prochain. Elle sera éphémère car la mission ne permet pas une satellisation.

 

Article de JL Dauvergne, Ciel et Espace le 30 avril 2015.


27/05/2015
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La sonde Rosetta à l'heure pour son rendez-vous spatial avec la comète Churyumov-Gerasimenko

La sonde Rosetta (vue d'artiste) devant le noyau de la comète 67P, photographié le 4 août 2014.

 

Son approche finale, qui doit lui permettre de se placer en orbite à moins de 100 km du noyau de la comète Churyumov-Gerasimenko, est à suivre en direct à partir de 10h sur le site de l'Agence spatiale européenne (ESA)...

C'est un moment historique. Après 10 ans d'un voyage de six milliards de kilomètres qui l'a emmenée plusieurs fois autour du Soleil et jusque dans le voisinage de Jupiter, la sonde européenne Rosetta a rendez-vous avec une comète, mercredi matin.

 

Son approche finale, qui doit lui permettre de se placer en orbite à moins de 100 km du noyau de la comète Churyumov-Gerasimenko, également connue sous sa classification «67P», est à suivre en direct à partir de 10h00 sur le site de l'Agence spatiale européenne (ESA) ou ci-dessous. Le débit est trop faible pour diffuser une vidéo en temps réel mais on devrait avoir des nouvelles du centre de commandement et des images dans la foulée –qui mettent 22 minutes pour atteindre la Terre, avec un signal 5.000 fois plus faible que celui d'un téléphone portable.

Des engins spatiaux ont déjà survolé des comètes mais aucun n'a jamais été placé en orbite. Cela va permettre à Rosetta d'accompagner cette boule de glace et de poussière cosmique pendant plusieurs mois. La sonde va s'en rapprocher progressivement, jusqu'à deux ou trois kilomètres en novembre. Le robot-laboratoire Philae tentera ensuite d'atterrir sur le noyau en le harponnant. Tout aura lieu à des vitesses relatives minimales, à tel point qu'un astronaute pourrait même –en théorie– «sauter et tomber» sur la comète.


 

Rôle-clé dans l'apparition de la vie

Après une hibernation de plus de deux ans, Rosetta s'est réveillée en janvier dernier. Depuis, elle a régulièrement photographié sa cible, et les chercheurs en savent déjà beaucoup sur «67P». Cette comète a un double noyau en forme de canard en pastique d'un diamètre de 4 km. Actuellement, la température de surface moyenne est de -70°C mais elle devrait grimper à mesure que la comète file vers le Soleil.

Le Graal sera de déterminer avec précision sa composition. Si Philae survit à son atterrissage, il effectuera des prélèvements qui permettront d'aider à percer les mystères de la création du système solaire. Les comètes sont en effet des corps primitifs congelés, formés il y a environ 4,5 milliards d'années. Riches en eau et en composés organiques, elles ont pu, selon une théorie, apporter les briques élémentaires qui ont permis l’éclosion de la vie sur Terre lors d'un bombardement massif.

 

Source: 20 minutes.fr


10/08/2014
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